Zoologie

Lampyre femelle, Lampyris noctiluca, communément appelé « ver luisant » ou luciole.  (Insecta, Coleoptera, Lampyridae). L’espèce présente un fort dimorphisme sexuel : Contrairement au mâle qui comporte tous les attributs des coléoptères, la femelle adulte présente un aptérisme total et conserve une morphologie de type larvaire tout au long de sa vie (néoténie). Afin d’attirer les mâles, les femelles vierges émettent au niveau des trois derniers segments de leur abdomen, une lumière froide verte (photo) et tordent leur abdomen afin d’exposer leur partie ventrale. Cette bioluminescence est le résultat d’une réaction d’oxydation de la luciférine catalysée par l’enzyme luciférase. Cette réaction nécessite aussi de l’ATP et des ions Mg2+. Le produit de la réaction, l’oxyluciférine (électroniquement instable), retourne à son état stable en émettant des photons (libérant ainsi l’enzyme). La population des lampyres est en baisse inquiétante, victimes de la pollution lumineuse, des pesticides et de la destruction des habitats. Des études de recensement sont menées dans plusieurs pays. LObservatoire des Vers Luisants, cofondé en 2015 par le GAE (Groupe Associatif Estuaire) et le CNRS, a créé un programme de sciences participatives destiné au grand public afin que chacun puisse apporter sa contribution en signalant l’absence ou la présence de vers luisants dans son jardin.

Lampyre femelle, <em>Lampyris noctiluca</em>, communément appelé « ver luisant » ou luciole.  (Insecta, Coleoptera, Lampyridae). L’espèce présente un fort dimorphisme sexuel : Contrairement au mâle qui comporte tous les attributs des coléoptères, la <a href='https://phototheque.enseigne.ac-lyon.fr/photossql/photos.php?RollID=images&FrameID=lampyre1'>femelle adulte</a> présente un aptérisme total et conserve une morphologie de type larvaire tout au long de sa vie (néoténie). Afin d’attirer les mâles, les femelles vierges émettent au niveau des trois derniers segments de leur abdomen, une lumière froide verte (photo) et tordent leur abdomen afin d’exposer leur partie ventrale. Cette bioluminescence est le résultat d’une réaction d’oxydation de la luciférine catalysée par l’enzyme luciférase. Cette réaction nécessite aussi de l’ATP et des ions Mg<sup>2+</sup>. Le produit de la réaction, l’oxyluciférine (électroniquement instable), retourne à son état stable en émettant des photons (libérant ainsi l’enzyme). La population des lampyres est en baisse inquiétante, victimes de la pollution lumineuse, des pesticides et de la destruction des habitats. Des études de recensement sont menées dans plusieurs pays. L<em>’<a href='https://www.open-sciences-participatives.org/fiche-observatoire/81'>Observatoire des Vers Luisants</a></em>, cofondé en 2015 par le GAE (Groupe Associatif Estuaire) et le CNRS, a créé un programme de sciences participatives destiné au grand public afin que chacun puisse apporter sa contribution en signalant l’absence ou la présence de vers luisants dans son jardin.

- 2020 - Véronique Ridard
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SVT : Biologie : Zoologie

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