Paysages

« Bramabiau est une de ces œuvres grandioses et bizarres que la nature exécute à coup de siècles et qui confondent l’esprit humain » [Edouard-Alfred Martel, premier explorateur à traverser le gouffre en juin 1888].
La petite rivière « Le Bonheur », qui provient de l’Aigoual, ne réussit pas à passer sur la falaise des calcaires du Lias qui lui fait face, mais se faufile dessous au niveau du village de Camprieu. On voit ici l’entrée du gouffre, la lumière provenant d’un effondrement du plafond à proximité de l’entrée (1), sa sortie quelques milliers de mètres plus loin (2), la représentation qui est faite des premiers explorateurs dans l’ouvrage de Martel (3, source BNF), la couverture du beau roman qu’André Chamson a écrit et dont l’intrigue se passe là (4), le film qui en a été tiré (5). Et il faudrait ajouter une pièce de théâtre !
Ce haut lieu de la géomorphologie est magique, surtout en hiver quand la rivière gonflée d’eaux furieuses s’engouffre avec des grondements qui rendent toute conversation impossible. Certains disent que l’on entend mugir les bœufs, d’où le nom occitan : Bramabiau. En tous cas, force est de constater que le « Bonheur » qui, un moment disparait, réapparait bien vite. Tout un symbole...

« <em>Bramabiau est une de ces œuvres grandioses et bizarres que la nature exécute à coup de siècles et qui confondent l’esprit humain</em> » [Edouard-Alfred Martel, premier explorateur à traverser le gouffre en juin 1888].<br />
La petite rivière « Le Bonheur », qui provient de l’Aigoual, ne réussit pas à passer sur la falaise des calcaires du Lias qui lui fait face, mais se faufile dessous au niveau du village de Camprieu. On voit ici l’entrée du gouffre, la lumière provenant d’un effondrement du plafond à proximité de l’entrée (1), sa sortie quelques milliers de mètres plus loin (2), la représentation qui est faite des premiers explorateurs dans l’ouvrage de Martel (3, source BNF), la couverture du beau roman qu’André Chamson a écrit et dont l’intrigue se passe là (4), le film qui en a été tiré (5). Et il faudrait ajouter une pièce de théâtre !<br />
Ce haut lieu de la géomorphologie est magique, surtout en hiver quand la rivière gonflée d’eaux furieuses s’engouffre avec des grondements qui rendent toute conversation impossible. Certains disent que l’on entend mugir les bœufs, d’où le nom occitan : Bramabiau. En tous cas, force est de constater que le « Bonheur » qui, un moment disparait, réapparait bien vite. Tout un symbole...

Camprieu (Gard) - - Jean-Paul Legros
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