En Cévennes et parfois sur les bordures des Causses, sur les pentes et parfois jusqu’en haut de celles-ci, on trouve la trace de petites terrasses de culture. Elles ont pris leur maximum d’extension au 19ème siècle car, avant l’introduction des engrais chimiques, l’augmentation des surfaces cultivées était la seule solution pour accroître la production agricole. L’exiguïté des parcelles n’était pas un handicap en absence de mécanisation, bien au contraire. En effet un relief accusé induit des microclimats variés ce qui permet des spéculations diversifiées telles que forêt à l’ubac et arbres fruitiers à l’adret. En plus, il favorise un étalement dans la saison d’une production donnée, l’herbe par exemple. Les bergers apprécient ! Dans un contexte d’autarcie sans beaucoup d’échanges marchands, tout cela était très avantageux. Bref, avant l’époque actuelle, il valait mieux être paysan en Vivarais plutôt qu’en Beauce ! Il faut s’en souvenir quand on voit ces pentes taillées en escalier, maintenant abandonnées et dont l’intérêt économique est nul aujourd’hui(sauf dans certains vignobles prestigieux).
Cévennes - - Jean-Paul LegrosSVT : Biologie : Écologie/sol
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